Publié dans Société

Assassinat du maire d'Andranomiely Ankazobe - Deux militaires et un adjoint au maire à Tsiafahy

Publié le vendredi, 22 novembre 2024

Après un procès marathon, ayant duré la journée et toute la nuit de jeudi dernier au tribunal de première instance (TPI) d'Ankazobe, des 38 personnes impliquées dans l'assassinat survenu le 7 janvier dernier, du maire d'Andranomiely, le verdict tombe : sur les 5 militaires incriminés, 2 d'entre eux ont été condamnés à 10 ans de travaux forcés à Tsiafahy, pour meurtre. Il en est de même pour leur co-accusé l'adjoint au maire, condamné à 7 ans de travaux forcés,  pour complicité. Une femme impliquée dans l'affaire a, elle aussi, écopé d'une peine de 5 ans de travaux forcés, pour avoir hébergé les malfaiteurs.

 

Par ailleurs, trois autres militaires sont condamnés à 5 ans de prison avec sursis. Enfin, le reste, c'est-à-dire les 31 autres suspects ont été relâchés au bénéfice du doute.

Pour un bref rappel des faits, 40 individus armés ont attaqué le domicile du défunt maire d'Andranomiely la nuit du 7 janvier dernier.

Et sans autre forme de procès, les assaillants ont ouvert le feu sur le chef de famille, qui a alors rendu l'âme sous les regards horrifiés de son épouse et de ses enfants. Ces actes barbares et lâches se produisaient au plus fort moment de la multiplication des enlèvements à Ankazobe.

 

Franck R.

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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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